Je suis luthier… enfin, en quelque sorte… euh, un luthier pas tout à fait comme les autres en tout cas.
Est-ce
que vous saviez que des MILLIERS de luthiers de par le vaste monde ont
passé des CENTAINES d’années à copier la même poignée de vieux
instruments italiens des MILLIONS de fois ?
C’est étonnant si vous considérez combien des musiciens d’aujourd’hui cherchent à faire des choses UNIQUES !
Mon but est de fournir des instruments UNIQUES à tous ces musiciens qui ne se contentent pas de réinterpréter ce qui a déjà été joué des millions de fois !
Vous l’aurez deviné, ma motivation n’est pas de fournir aux musiciens classiques des copies de Stradivari (ils sont déjà assez nombreux à faire çà) mais des instruments modernes aux musiciens modernes.
Et comme vous l’aurez remarqué, les musiciens modernes jouent amplifié la plupart du temps.
C’est pour cela que mes instruments non-classiques sont électro-acoustiques (ou semi-acoustiques) avec une cellule de qualité supérieure intégrée. Cette cellule, de la jeune entreprise Suisse « Botec » est une innovation en soi : Au lieu de capter des vibrations unidirectionnelles (compressions) au niveau du chevalet comme la vaste majorité des cellules sur le marché, la cellule « Boton » capte les vibrations complexes (distorsions) de la table d’harmonie et restitue ainsi un son étonnement naturel.
Mes instruments ne constituent donc pas, comme les violons classiques avec une cellule greffée, un compromis, mais un concept à part entière. Fini les sons dénaturés, les pick-ups qui tombent du chevalet pendant que vous vous étranglez avec les câbles !
Tandis que je fabrique des violons, aux formes classiques ou dessinées, en version semi-acoustique, le Neolin est plus que cela : Il n’a pas seulement une nouvelle forme, de nouveaux sons, il offre aussi et surtout de nouvelles possibilités :
Les violonistes peuvent explorer un jeu plus en harmoniques et en rythmes, un jeu pour accompagner. Car ne nous y trompons pas : Dans les musiques actuelles, c’est la voix qui joue le premier violon ! Par ailleurs, depuis l’avènement du Neolin 2.0 (voir l’article), différents timbres tentent de coller au plus juste à différents styles de la musique que le 20ème siècle (qui lui-même est déjà le siècle précédent !) a vu naître.
En version frettée, le Neolin constitue un instrument hybride entre violon et mandoline, offrant encore plus de possibilités,
et surtout une entrée en matière très appréciée des guitaristes et de ces débutants qui aspirent à se faire plaisir en jouant de la musique qu’ils aiment, plutôt que de rêver à jouer des concertos classiques dans une salle Pleyel comble.
Avec tant d’innovations et de remises en question, j’ai revu aussi le processus de fabrication du Neolin : Au lieu de m’évertuer à l’application de techniques vieilles de 300 ans, je revendique fièrement de puiser dans les acquis de l’ère industrielle : Les Neolins sont produits en petites séries, dégrossis avec des machines à commande numérique puis finis, montés et vernis à la main.
Voilà aussi ce qui permet de proposer des instruments entièrement fabriqués en France et vendus sans intermédiaire, à des prix comparables à ceux de violons de fabrication chinoise.
Au-delà du modèle de base, je propose des personnalisations qui n’ont de limites que votre imagination et les contraintes du matériel.
Depuis 2015, nous travaillons avec mon associé Aurélien Bertrand sur des instruments purement électriques d’un tout nouveau genre, appelés “Electrolin”. Pour en apprendre davantage, je vous invite à visiter l’onglet du même nom dans la barre de menu !